Chargemente en cours de…

Opéra Tralala

L’histoire

« C’est l’histoire d’Eurydice, une petite fille à qui on a jeté un sort et qui a perdu le son de son âme. Elle aime aller près de la rivière écouter les histoires que raconte l’eau sur les pierres, s’arrêter pour entendre ce que le vent murmure lorsqu’il se faufile dans les feuillages consternés des saules pleureurs pour les consoler. Elle pose sur la cascade des mains de feuilles et s’imagine chaussant des pieds de nymphe et dansant sur l’onde transparente de la source. Et quand la pluie vient, elle en pince les cordes pour en tirer les récits les plus incroyables, les délires de la harpe ou de la lyre, avant de se réfugier contre l’écorce du chêne ou dans la grotte qui résonne…
Fermez les yeux pour écouter le chant de la rivière… »
Nicolas Bianco.

A travers cette relecture du mythe d’Orphée, la compagnie Diva…gations fait découvrir aux enfants le monde de l’opéra et ses codes. Formé à la composition et au chant, le compositeur Nicolas Bianco a de multiples cordes à son arc. Passé par les Beaux-Arts, il est également contrebassiste et multi-instrumentiste. L’opéra et toutes ses formes n&ont pas de secret pour ce petit-fils d’un célèbre baryton. Son expérience quotidienne auprès d’enfants – notamment dans le cadre de projets d’action culturelle – lui a donné l’envie de créer un spectacle spécialement pour eux.
Opéra tralala fait découvrir aux enfants, guidés par la voix d’Eurydice, un monde où l’on chante sa joie et sa tristesse. Eurydice persiste même si ses amis lui rétorquent « Oh mais tu nous embêtes avec ton Opéra tralala… et ça fait mal aux oreilles !». Une lyre, des tableaux, des ritournelles, des opéras tralala : un joli conte à partager sans attendre !
« …Et puis l’envie m’est venue de raconter l’opéra, l’opéra de mon enfance, ces pièces qui résonnent d’éclats de voix, de hoquets, de rires et de l.armes, d’émois de paroles et de sons au delà du chant, avant que je ne connaisse la signification du mot « émotion ». Les oreilles écarquillées en écoutant les refrains du Vogelfänger, sans savoir que celui-là courait la forêt en chassant les oiseaux.
En entendant Voi che sapete, bien avant que mon cœur ne soupire j’avais éprouver les palpitations de Chérubin par la magie de la partition de Mozart… Donc sans connaissances préliminaires j’ai abordé cet « attrape-tout », riche de tout les arts, de tout les possibles. Avant d’en explorer le sens, j’ai ressenti la voix : l’âme de ce langage qui sollicite l’esprit, l’œil, l’ouïe, et j’ai pu en explorer les variations exponentielles.
C’est cette expérience que j’entends ici transmettre, faire partager, parce que Mozart a écrit pour tout le monde… l’opéra s’adresse à tout un chacun lorsqu’il raconte l’amour et le pouvoir, il est l’histoire d’un et de tous, dans un précipité d’émotions, il parle à nos sentiments les plus enfouis.
Et après l’attente lorsque l’on glisse dans l’obscurité, la musique remonte comme une mer et nous submerge, les murs infinis comme le ciel, le temps est suspendu, la représentation commence…
Nicolas Bianco

Nicolas Bianco

Le narrateur/Orphée

Carine Bianco

Pianiste/Accordéonsite/Eurydice

Laura-Tejeda Martin

Mezzo-soprano/Eurydice!